On voit parfois d'étranges de bâtisses sortir du sol des villes japonaises. En voici deux, drôle de
hasard, dont la construction vient d'être achevée en même temps.
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Le premier est la juxtaposition d’une sorte de mini-cathédrale et d'un genre de manoir, le tout dans un
style néo-anglais rétro-kitsch post-lovecraftien dont on se demande s’il constitue une audace architecturale assumée ou la preuve flagrante que les promotteurs de ce projet ont abusé de
substances illicites .
Surtout lorsque l’on remarque la présence d’un fronton imposant faisant office d’entrée principale, qui,
s’il assure une continuité physique entre les deux bâtiments, est parfaitement incapable d’assurer une cohérence de style à l’ensemble, hormis bien sûr si l’on considère le mauvais goût
comme un style.
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Le deuxième bâtiment se veut italien, si l’on en croit les différents panneaux et enseignes qui le décorent,
mais il l’est autant que peut l’être une pizza japonaise (ceux qui connaissent cette aberration culinaire comprendront). Même sans parler italien, on peut nourrir de sérieux doutes sur ces
écrits, en particulier à cause de la présence de mots français qui laissent augurer un de ces insensés sabirs dont les japonais ont le secret. Le panneau le plus prolixe est donc soumis à la sagacité des lecteurs de ce blogue maîtrisant la langue de Dante, lequel seul aurait d’ailleurs pu décrire le vertige effroyable m’ayant saisi lorsque j’ai réalisé que ces constructions étaient censées reproduire quelque chose d’italien. Le pire étant ce menaçant bâtiment blanc que l’on aperçoit au sommet des marches. Mais les monter présageait une épreuve aussi pénible que de descendre celles menant vers l’Enfer, et il n’y aura donc pas de photos plus rapprochées: la curiosité a ses limites. |
Bon, en fait, vous l’aurez peut-être deviné, ces bâtiments sont des lieux réservés à la célébration des
mariages des nippons en mal d’exotisme. Pourquoi pas… il y en a bien qui font leur voyage de noce à Disniaisland: ça leur en donne un avant-goût.
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