lundi 19 novembre 2007

La maison de Satsuki et de Mei

Satsuki et Mei sont les deux héroïnes du dessin animé Tonari no Totoro de Hayao Miyazaki. Ce réalisateur a une telle renommée, que pour l'exposition universelle d'Aichi en 2005, on a décidé de lui rendre hommage. Après quelques projets plus ou moins heureux, c'est finalement cette maison qui a été construite, en faisant appel à toutes sortes d'artisans connaissant encore les techniques traditionnelles nécessaires, ce qui n'a pas été toujours très facile. Et le résultat vaut assurément le détour. Car il ne s'agit pas, comme on aurait pu le craindre, d'une adaptation approximative en carton-pâte. Bien au contraire, la reconstitution a été faite avec un réel souci d'authenticité, jusque dans les moindres détails.
Et c'est de fait une très curieuse sensation que de voir un lieu imaginaire être ainsi figé dans la réalité, surtout pour un admirateur inconditionnel de Totoro de mon acabit. Bien sûr, il y a le côté parc d'attraction qui corrompt une bonne part du charme, mais malgré tout, il est difficile de demeurer totalement indifférent.



 Vue générale de la facade.

Vue de côté avec l'entrée. Les palmiers sont visibles dans le dessin animé. →



← Détail de la porte d'entrée.

Pergola et fenêtre du premier étage sous le toit. La pergola est heureusement plus solide que dans le film. → 


 Partie principale du bâtiment avec la grande salle (celle où sont installés les futon la nuit) avec les portes coulissantes donnant sur le devant. La grande salle peut être séparée par une deuxième série de portes coulissantes à l'intérieur, formant ainsi un petit couloir.

Même partie du bâtiment vue de derrière, près du puits. Notez la tuile d'angle ornée d'un と (to comme Totoro) →


 Vue du côté arrière de la maison.






Détail de la fenêtre donnant à l'intérieur sur le couloir longeant la grande salle. La gouttière du coin est en bon état, contrairement au film.→ 


 Puits à l'arrière de la maison. À noter qu'il est placé différemment que dans le dessin animé, dans lequel il est plus éloigné et plus sur le côté. →



 Fenêtre donnant sur la salle de travail du père de Satsuki et Mei.

Salle de travail. Les livres et les objets sont tous rigoureusement de l'époque à laquelle est censée se situer l'action du film. →

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Fan de Japon bravo pour ces superbes photos....
Commentaire n°1 posté par Jackie le 22/09/2010 à 14h42

mercredi 7 novembre 2007

Qui a le temps d’avoir l’heure?

Récemment, il a fallu que je fasse réparer ma montre à gousset: l'anneau entourant le remontoir et la reliant à la chaîne était cassé. L'ayant récupérée, j'ai depuis la curieuse impression que le fait d'avoir une montre me rend plus pressé par le temps.
D'où ma théorie du jour:
Quand on a l'heure, on n'a pas le temps, et quand on a le temps, on n'a pas l'heure.
Et pas moyen d'y échapper: même avec une montre, on a beau donner l'heure, on ne s'en débarrasse pas pour autant…

vendredi 26 octobre 2007

Et si…

Et si... un groupe d'auteurs SF, Fantasy et Fantastique auto-édités avait sorti sa troisième anthologie?
Et si... votre serviteur, incorrigible, y avait encore participé?
Et si... sa nouvelle s'intitulait Et si la magie disparaissait?
Et si... comme pour les précédentes, vous pouviez soit la télécharger gratuitement, soit en acheter le livre?
Et si... tout cela se trouvait à cette adresse?
Et si... je vous en montrais la couverture?


Et si... j'en profitais pour faire un petit rappel des précédentes?

Et si... vous les lisiez?


Autres écrits

mercredi 17 octobre 2007

Uilleann-pipe: la preuve par trois

Les anciens irlandais prisaient les Dieux et Déesses par lots de trois. C'est d'ailleurs très certainement en exploitant cette particularité que les missionnaires du moyen-âge ont pu leur refourguer la religion catholique, utilisant la Sainte-Trinité en guise d'argument de vente.

Le Uilleann-pipes n'est certes pas une religion, mais peut être considéré comme un sacerdoce. Et comme tout ce qui touche la musique traditionnelle irlandaise, il comporte une part de sacré. Ce n'est donc pas un hasard si les joueurs de Uilleann-pipes se vouent à diverses trinités.

La première est celle des «Grands Anciens», trois joueurs devenus des légendes, j'ai nommé Willie ClancyLeo Rowsome et Seamus Ennis.
Ce dernier a d'ailleurs développé la fameuse règle de 3X7, mêlant habilement le trois à un autre chiffre sacré. Cette règle peut être considérée comme un véritable dogme des pratiquants de cet instrument: Pour devenir un joueur de Uilleann-pipes, il faut sept ans d'écoute, sept ans d'apprentissage et sept ans de pratique.

La deuxième trinité est celle des «anciens», joueurs encore vivants et déjà légendaires: Paddy MoloneyLiam O'Flynn et Paddy Keenan. Il est fort dommage que le second ne se soit pas prénommé Paddy lui ausi, car nous aurions eu une trinité parfaite. Mais on se consolera en sachant que ces trois gaillards ont été ou sont encore les Uilleann-pipers des trois groupes de légendes que sont The ChieftainsPlanxty et Bothy Band.

En ce qui concerne les joueurs des «moins anciens», ceux de la jeune (et moins jeune) génération, la trinité reste à définir, et je ne m'y risquerais pas, car cela ne manquerait pas de provoquer d'interminables controverses. Il faut attendre que l'histoire fasse sont oeuvre. Quoiqu'à titre personnel, je pense que Ronan Browne y a déjà gagné sa place.
On notera aussi que l'instrument lui-même, dans sa configuration la plus fréquente, est doté de trois bourdons et trois régulateurs. Et dans le jeu, les triplets ont un rôle non-négligeable.


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Merci Fabrice pour ce blog qui nous manquait (les piper). Réponse en ce qui concerne les 3 joueurs "jeunes" actuels, si je suis tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne Ronan Browne, je pense que personne ne me contredira si on ajoute Mick O'Brien, comme ça, il n'en reste plus qu'un à trouver. Perso, j'ai ma petite idée en tête, je pense à un Breton mais je préfère également, par prudence, laisser l'histoire faire son oeuvre...
Jean-Michel, Piper de Foumagnac et membre de Gan Ainm Bretagne.
Commentaire n°1 posté par Foumagnac le 23/06/2008 à 10h06

Le problème, c'est que le nombre de Uilleann-pipers s'est considérablement accru, et les joueurs talentueux ne manquent pas. Il faudra peut-être une triple-trinité pour cette génération.
Sinon, j'espère que d'autres pipers sur overblog participeront à ce groupe. En tout cas, je suis ravi d'en rencontrer un  de Gan Ainm. Pour ma part, j'ai fait mes armes au Na Piobairi de Paris, et maintenant, je suis plus ou moins rattaché au UPCJ, le seul club japonais.
Réponse de Fabrice Chotin le 27/06/2008 à 17h09

samedi 6 octobre 2007

Taxi!

Au Japon, on prend le taxi plus facilement qu'en France. Sans doute leur grand nombre et les tarifs un peu moins prohibitifs y sont-ils pour quelques chose. Et en plus, ils roulent au GPL.
Les chauffeurs peuvent être tout à fait courtois, serviables et aller à la destination requise par les chemins les plus courts, ou se révéler peu aimables et enclins à ne pas comprendre ce qu'on leur dit pour justifier de nombreux détours.

D'où ma théorie à ce sujet:
Au Japon, il y a deux sortes de chauffeurs de taxi: ceux qui sont japonais avant d'être chauffeurs de taxi et ceux qui sont chauffeurs de taxi avant d'être japonais.

mercredi 3 octobre 2007

TALC: Définition en guise d’entrée en matière.

TALC est l'acronyme de Théorie A LCon. Ce sont ces idées que l'on élabore sous forme de constructions théoriques dans ce qui semble un éclair d'inspiration, et qui, bien que semblant savamment conçues, s'avèrent être en fait assez fumeuses. Mais elles ont parfois l'avantage d'être amusantes. C'est donc sous ce nom que j'en livrerai quelques-unes ici, en espérant en lire venant d'autres lecteurs de ce blogue.

Mais attention, il se pourrait bien que l'idée même de la TALC ne soit justement rien d'autre qu'une TALC.


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Ce qui confirme une autre TALC: C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con. En plus ça rime.
Commentaire n°1 posté par jéjé doigts dans le nez le 19/04/2010 à 19h11

mardi 2 octobre 2007

Le Japon comme si j’y étais

Divers amis, connaissances et correspondants me demandent déjà depuis un bon moment pourquoi je ne consignerais pas quelques anecdotes de ma vie au Japon. Maintenant que j'ai ce blogue à disposition, ça devient difficile de trouver des excuses pour refuser, donc, je me lance.
Les sujets de la catégorie Japon y seront consacrés. Mais ne vous attendez pas à de grandes révélations sur ce pays ou des analyses ethno-sociologiques poussées, parce que je ne rapporterai que des faits de mon quotidien avec une partialité toute personnelle qui n'engage que moi (et que je partage).
Et avant que n'arrivent les premiers récits, je vous demanderai de garder constamment à l'esprit cet aphorisme souvent repris: Les Japonais sont pareils que nous, mais leur façon d'être identique est différente.