jeudi 17 janvier 2008

La réponse à la vie, l’univers et le reste

Devant passer une visite médicale aujourd'hui, je suis allé à la clinique et j'ai laissé mes affaires dans un des nombreux casiers prévus à cet effet. Or, ma mémoire des chiffres est absolument catastrophique, et il me faut dans ces cas-là utiliser un casier dont je puisse retenir le numéro.
Et en digne fan de Douglas Adams, je mets un point d'honneur à prendre le numéro 42. Mais là, surprise, il y avait bien un 41, mais il était suivi du 43. Pas de 42! Et ce n'était pas la première fois que cette mésaventure m'arrivait. Tout ça à cause des lectures alternatives des chiffres.

En effet, les chiffres en isolation peuvent être lus avec différentes prononciations, et on s'amuse donc à lire certains de façon à ce qu'ils composent des mots.
Petit exemple: 92 se lit ordinairement «kyujuni», mais les deux chiffres lus séparément donnent «ku-ni», et kuni signifie pays.

4 se lit «yon» ou «shi», et cette dernière prononciation vaut à ce chiffre d'être de très mauvais augure car shi signifie mort. Quant à 42, il se lit «yonjuni», mais séparément, ça peut donner «shi-ni», ce qui est fâcheusement proche de shinin, qui signifie «personne morte». Voilà pourquoi on évite ce numéro dans certains lieux, et en particulier dans une clinique.

Donc, en lisant que la réponse à la vie, l'univers et le reste est 42, les lecteurs japonais de Douglas Adams ne doivent pas trop rigoler.

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