samedi 19 décembre 2015

Hitachino Nest White Ale

Cette White Ale est similaire à une bière blanche belge type witbier.

Sa couleur est bien celle d’une blanche, particulièrement opaque. Sa mousse est fine et crémeuse.

Elle dégage des arômes de céréales, avec une très légère odeur fruitée.

Elle est légère et moelleuse.

Son amertume est faible et disparaît très vite, laissant s’exprimer des goûts fruités et épicés. L'équilibre entre les différentes épices (zeste d'orange, coriandre et muscade) est très réussi, ni trop marqué, ni trop faible, laissant un arrière-goût agréable et durable. 

C’est encore une bière légère, rafraîchissante parfaite pour l’été, mais qui se laisse boire en toute saison par gourmandise.

Appréciation: Très Bien.


jeudi 17 décembre 2015

Hitachino Nest Beer Amber Ale

Malgré son nom, cette Amber Ale est nettement plus brune qu’ambrée. Elle ressemble à une Brown Ale anglaise.

D’un brun soutenu, elle est plutôt limpide, avec un très léger voile. Sa mousse est peu abondante, à bulles irrégulières et disparaît très vite. Son effervescence est elle aussi très éphémère.

Elle dégage un arôme de houblon agréable d’intensité moyenne, presque fleuri, avec une note de caramel.

Elle est plutôt légère, et un peu ronde.

Le goût du houblon n’est pas très marqué, mais son amertume domine légèrement par rapport au goût du malt, mais elle n’est pas très persistante.

Malgré ce très léger déséquilibre, elle est globalement agréable.

Appréciation : Bien.





mercredi 16 décembre 2015

Hitachino Nest Beer Pale Ale

La première de la série des Hitachino est donc la Pale Ale. Il s’agit plus exactement d’une English Pale Ale, et elle en a les spécificités qui font leur succès: savoureuse et facile à boire.

De couleur or cuivré, elle est plutôt voilée. Sa mousse est peu abondante, à bulles irrégulières et disparaît très vite. Son effervescence est elle aussi très éphémère.

Elle dégage un arôme agréable d’intensité moyenne, sucré avec des notes fruitées.

Elle est légère et très ronde, presque moelleuse.

Son arôme fruité se retrouve dans le goût, mais en beaucoup plus faible, car c’est le malt et le houblon qui dominent. En particulier l’amertume du houblon qui est très persistante. 

Si l’ensemble est harmonieux, il est plutôt simple, et l’impression générale est celle d’une bière rafraîchissante. C’est presque dommage de l’avoir bue en hiver, car elle serait parfaite en été.

Appréciation: Très Bien.

mardi 6 octobre 2015

Haïku de Tsukimi

秋の月
すすきの後ろ
猫は無視
aki no tsuki
susuki no ushiro
nekoha mushi

La lune d’automne
Derrière le susuki
Le chat n’en a cure


mardi 11 août 2015

Hauts de Tobako

Certaines maisons japonaises sont dotés de volets, qui ne se rabattent pas comme les nôtres, mais coulissent, comme les portes intérieures. Ces volets sont rangés dans une sorte de boîte appelée 戸箱 (tobako), située sur le côté de la fenêtre. Ces tobako sont en général peu décorés.

À Hamajime, petit port de pêche de la préfecture de Mie, on peut en observer qui sont agrémentés d’un panneau de bois sculpté, parfois peint, sur leur partie supérieure. S’ils se trouvent sur des maisons plutôt anciennes, ils ne sont pas forcément l’apanage des plus chics.

 


En voici quelques uns en bois clair.
    

D’autres en bois plus foncé. Avec parfois des panachages, et même pour certains une vitre, sans doute pour les protéger.
    

Mais les plus fréquents étaient en bois peint en blanc, et je soupçonne qu’ils sont plus typiques de la région. Mais il faudra d’autres voyages ou des témoignages pour le confirmer.




dimanche 2 août 2015

Oasis de cosplay

Partis en ville pour aller écouter le concert d’un ami, nous nous retrouvâmes bien étonnés en cherchant un endroit où nous restaurer du côté d’Oasis 21. En effet, nous avions oublié que c’était aujourd’hui le jour du World Cosplay Summit.

Habituellement fréquenté par les promeneurs du dimanche, l’endroit était animé (si j’ose dire) d’une toute autre ambiance. Et les cosplayers ne formaient qu’une partie de la foule: les photographes étaient également légion.

Malgré la surfréquentation, nous avons pu trouver un café où nous avons mangé entre un Jam Ojisan, ce qui était de circonstance, et d’autres personnages issus de jeux ou d’animés non-identifiés. C’est bien le diable si j’ai pu en identifier 5%.

Déjà l’année dernière j’avais trouvé le moyen de photographier une Arale-chan. Est-ce que ça va devenir une habitude? Réponse l’année prochaine.





vendredi 1 mai 2015

Ça ne casse pas trois pattes à un corbeau

Les fans de foot les plus observateurs auront remarqué que le blason arboré par les Blue Samurai, l’équipe nationale du Japon, est orné d’un bien curieux oiseau noir fièrement campé sur deux pattes et tenant un ballon… dans une troisième patte!

Les mauvaises langues ne manqueront pas d’ironiser sur une mutation due aux retombées radioactives de Fukushima, mais ce serait là un véritable blasphème, car cet oiseau a des origines bien plus honorables et anciennes.


Il s’agit du yatagarasu (八咫烏), dont le nom, curieusement, ne se réfère pas au trait remarquable que constituent ses trois pattes, mais à son envergure. Elle est donc de 8 ata, une ancienne mesure, soit approximativement 1m 44. Nous n’avons donc pas affaire à un banal freux ou une quelconque corneille, mais plutôt à un grand corbeau.


Il apparaît d’abord dans les légendes chinoises où, malgré sa couleur noire, il symbolise le soleil, qu’il est censé habiter. C’est donc tout naturellement qu’il est devenu dans la mythologie japonaise l’envoyé d’Amaterasu-omikami, la déesse du soleil.

Et c’est précisément un des descendants de la déesse qui est connu pour avoir bénéficié des services du corbeau. Il s’agit de Jimnu, le premier empereur et fondateur du Japon, qui a été guidé par le volatile tripode jusqu’au pays sur lequel il allait régner, et plus précisément jusqu’à Kumano, à cheval sur les actuelles préfectures de Mie et de Wakayama.


Et à Kumano, notre oiseau est honoré dans les sanctuaires locaux, comme celui de Kumano Hongū Taisha, où sa silhouette est omniprésente. Il est en bonne place sur une boîte aux lettres, ce qui rappelle bien évidemment son statut de messager.


À Kumano-jinja, sanctuaire sis dans les montagnes près de la cascade de Nachi, notre divin corvidé dispose de son petit autel et de sa statue. Il est invoqué pour obtenir des victoires, et c’est pourquoi les footballeurs et autres sportifs sollicitent ses faveurs.

En dehors des sanctuaires, son image est présente sur différents produits locaux, comme la bière du cru.
Il déploie également ses ailes sur les omiyage, les souvenirs comestibles que les japonais ne manquent jamais de ramener de leurs voyages. Il se retrouve ainsi souvent relooké avec des apparences plus ou moins kawaii.