Si en France, on affectionne le riz long grain qui ne colle pas, c'est le contraire au Japon, où il doit être à grains ronds et bien coller, ce qui est nettement plus pratique pour le prendre avec ses baguettes. Pour le cuire, les japonais utilisent en majorité des auto-cuiseurs électriques, qui ont l'avantage de posséder une horloge, permettant de programmer l'heure de cuisson, et d'avoir son riz au petit-déjeuner, sans avoir eu à se lever trop tôt auparavant. Mais certains, comme mon épouse, trouvent qu'il est meilleur cuit à la cocotte minute, ou mieux, quand on dispose d'assez de temps, dans un donabe, une marmite en terre. Mais quel que soit l'ustensile utilisé, le riz qui en sort est vraiment excellent. Seulement, il en reste parfois, et le lendemain, il a perdu de ses qualités gustatives, et de plus, il s'est aggloméré en un gros bloc, comme on peut le voir sur cette photo:
Et pour commencer, on met le riz dans une poële:
Ensuite, on sale. Vous remarquerez qu'il s'agit là d'une première touche française, puisque j'utilise du sel de Guérande:
Puis un peu d'eau, le secret pour momentanément annuler l'agglutination.
Et du fromage râpé en quantité raisonnable. Pour la touche française, cette fois-ci, c'est tout aussi râpé, car ce fromage vient de Hokkaido:
A feu moyen, on mélange bien avec vigueur, pour bien casser les blocs de riz.
Le fromage fond, l'eau s'évapore, et on se retrouve avec une grosse masse bien collante:
C'est là que j'utilise mon arme secrète: un presse-purée préalablement humecté:
Ce qui me permet de bien tasser de manière régulière le mélange riz/fromage:
Et on arrondit les bords à la spatule:
Il convient de bien secouer la poêle pour que le mélange n'attache pas. On retourne la chose en la faisant sauter comme une crêpe. A ce stade, il se peut que la galette se casse, mais on peut encore la réparer en la tassant et lui redonnant forme à la spatule.
D'ailleurs, puisqu'on parle de tasser, on procède également à cette opération une fois la galette retournée:
Si besoin est, on la re-retourne pour qu'elle soit bien grillée des deux côtés:
Et pour servir, on la fait glisser dans une assiette:
Et il ne reste plus qu'à couper et à déguster.
Est-ce parce que ce mélange culinaire correspond à leurs origines françaises et japonaises? Toujours est-il que mes enfants adorent cette galette. J'en fais parfois une variante plus élaborée avec des tranches de jambon à l'intérieur, mais c'est assez délicat à réaliser. Ou alors, je bats un œuf en omelette et en recouvre une face de la galette. On peut aussi l'agrémenter d'herbes de Provence ou d'épices diverses, selon les goûts. Froide, elle peut être emmenée en pique-nique.
Est-ce parce que ce mélange culinaire correspond à leurs origines françaises et japonaises? Toujours est-il que mes enfants adorent cette galette. J'en fais parfois une variante plus élaborée avec des tranches de jambon à l'intérieur, mais c'est assez délicat à réaliser. Ou alors, je bats un œuf en omelette et en recouvre une face de la galette. On peut aussi l'agrémenter d'herbes de Provence ou d'épices diverses, selon les goûts. Froide, elle peut être emmenée en pique-nique.
Tout ça me donne faim. ^_^Et pourtant il n'est que 8h15 par ici...
Soupirs... Les petits déjs au riz me manquent..!
^_^
—ce n'est pas japonais
—ce n'est pas pour le petit-déjeuner
En fait, chez nous, nous ne mangeons pas de riz au petit-déjeuner. La raison en est que mon épouse n'aime pas le riz cuit à l'auto-cuiseur électrique et qu'elle ne veut pas se lever plus tôt pour le préparer. Donc, nous petit-déjeunons à la française.
En ce qui concerne le paillasson de pommes de terre, c'est un genre de rösti? En Haute-Savoie, on a aussi la péla, à laquelle en plus on ajoute des oignons, et parfois même du fromage.