dimanche 4 mai 2014

Les renards de Toyokawa Inari

La divinité des récoltes Inari est représentée sous forme d’un kitsune (renard).  Bien qu’elle soit adorée surtout dans les sanctuaires shinto, on la trouve également dans quelques temples bouddhistes, comme c’est le cas au temple de Toyokawa Inari, dans la préfecture d’Aichi.

Et c’est peut-être parce que les temples sont moins nombreux que les sanctuaires qu’ici, on n’a pas lésiné sur le nombre. La plupart des statues sont dotées d’un tablier, ordinairement réservé aux jinzo, les petites statues de Bouddha.
 
 Les kitsune ornent aussi différentes fresques et bas-reliefs. Rares sont les statues vraiment réalistes. Et si le temple gardait de vrais renards autrefois, la coutume est désormais révolue.
 

 Certaines de leurs statues sont mises sur des piédestals, lesquels sont eux-même décorés de kitsune.
 
Leurs visages sont très variés, avec des expressions tout aussi diverses.

Les statues les plus vieilles ne sont pas jetées, elles sont reléguées en périphérie du sanctuaire. Et on retrouve une variété aussi impressionnante de renards dans les souvenirs proposés dans les magasins environnants.

Et bien entendu, l’effigie du renard est déclinée à toutes les sauces à travers la ville.

Anciens commentaires

Merci pour ce partage. C'est vrai que c'est très étonnant de voir (autant !) de statues d'un kami dans un temple bouddhiste, et que même son nom soit celui du dieu renard. Belle découverte dans tous les cas !
Commentaire n°1 posté par Diddu le 06/05/2014 à 08h16
Le nombre de statues est dû aux généreux donateurs qui tiennent à en avoir une en ces lieux. On peut lire le nom du «sponsor» sur la plupart d'entre elles. C'est la même chose dans d'autres temples ou sanctuaires avec diverses statues, des torii, des lanternes, des drapeaux, des fûts de sakés, etc.
Réponse de Fabrice Chotin le 06/05/2014 à 08h33

vendredi 4 avril 2014

Romance de Mars

http://bellaminettes.com/blog/img/croq/rdm_couvfinale_preview.jpg
Bruno Bellamy vient de publier une BD fort sympathique dont je parle plus longuement sur cette page.

Romance de Mars de Bruno Bellamy, 2014, 148 p., ISBN : 979-10-93530-00-0.

lundi 17 mars 2014

Saint Patrick's Day

En ce jour de Saint Patrick, ce morceau s'impose tout naturellement.

vendredi 14 mars 2014

Harvest home

À la demande de François, voici un enregistrement d'un hornpipe intitulé Harvest Home, joué par votre serviteur (ce qui s'entend à différentes et fâcheuses imperfections).

lundi 3 février 2014

Timothée Rey mérite des coups de massue

http://rictus.info/local/cache-vignettes/L300xH383/soufflereycover-b30a5.jpg
Des coups de massue, car cette fois-ci, Timothée Rey, nous livre un polar préhistorique jubilatoire. Ma critique est sur cette page.

Les Souffles ne laissent pas de trace de Timothée REY (2014).
tome 1, ed. Les Moutons électriques, Lyon
coll. « Bibliothèque voltaïque », 320 p.
ISBN : 978-2-36183-139-4.

vendredi 11 octobre 2013

Rentabilisons les escaliers mécaniques

Contrairement à d'autres grandes villes comme Tokyo ou Osaka, où tout le monde se précipite, à Nagoya, une curieuse prudence incite les autorités à interdire aux gens d'avancer lorsqu'ils empruntent les escaliers mécaniques. Les utilisateurs sont donc censés rester sur la même marche durant tout le trajet. Et la majorité se plie à cette injonction, alors que la vitesse des escaliers est de surcroît la plus lente du Japon. Est-ce pour cette raison qu'une curieuse invention a vu le jour dans cette ville?
Voyons de quoi il en retourne. Voici un escalier mécanique d'apparence anodine, bien qu'un peu étroit. Mais les lieux ne permettaient pas d'en installer un plus large. En s'approchant, on distingue deux curieuses bandes noires…
Placées de chaque côté, il s'avère que ce sont de longues et fines brosses. Ainsi, l'utilisateur peut en profiter pour redonner sans effort un peu de lustre à ses chaussures. Et comme il n'avance pas durant cette opération, la règle de sécurité locale est bien respectée.


Anciens commentaires



Une chose m'intrigue...
Je crois me souvenir que, selon qu'on est d'Osaka ou de Tokyo, on se "gare" d'un côté (je ne sais plus lequel selon le secteur, d'ailleurs) des escalators quand on n'avance pas, afin de laisser passer les gens qui préfèrent grimper les marches en même temps que l'escalator avance...
Du coup, qu'en est-il à Nagoya (du moins quand la largeur des escalators permet le passage de deux personnes de front) ? Est-ce que du fait de l'immobilisme institué on se "gare" n'importe où, ou est-ce que, malgré cela, le respect des conventions nationales se superpose à celui de la prescription locale et incite à se mettre plutôt d'un côté même si personne ne double, et dans ce cas lequel (côté Tokyo ou côté Osaka) ?
Je sais, c'est une question futile à propos d'un argument futile, mais est-ce que deux futilités ne s'annulent pas mutuellement (ça aussi c'est une question futile... damned !) ?
Commentaire n°1 posté par Bruno Bellamy le 18/10/2013 à 17h52
À Nagoya, si on est seul, on se tient à gauche de l'escalier mécanique (quand il est assez large), ce qui est la norme du Kanto, alors que dans le Kansai, on se tient à droite.
Le problème advient lorsque l'on est deux ou plus. La plupart des groupes se mettent en file pour laisser passer ceux qui voudraient marcher. Mais certains se tiennent de front, sans se soucier de ceux qui veulent aller plus vite, les plus acharnés faisant même remarquer à ceux qui essaient de passer qu'il est interdit de marcher sur les escaliers mécaniques. Heureusement, ce deuxième cas est rare, et les gens pressés ne sont donc pas trop bloqués à Nagoya.
Réponse de Fabrice Chotin le 19/10/2013 à 01h35

jeudi 19 septembre 2013

†Tomás Ó Canainn

Tomás Ó Canainn vient de disparaître le 15 septembre. C'est une grande perte pour le monde du uilleann-pipes et de la musique irlandaise. Ayant eu la chance de le rencontrer et d'apprécier sa gentillesse, son érudition et son humour, je tenais à lui rendre hommage sur ce blogue.


Ar dheis Dé go raibh a anam.