lundi 12 mai 2014

Yabusame à Mikawa-ichinomiya

Le yabusame est normalement un tir à l’arc équestre rituel, lié au shintoïsme.
À Mikawa-ichinomiya, au sanctuaire de Toga, il se passe d’arc et de flèches. Mais il commence par l’inévitable procession pour laquelle on sort en grande pompe l’omikoshi, au son de la musique gagaku.

Le son des pétards retentit également dans les pas du shishi, figure léonine animée par des participants ayant visiblement abusé du saké sacré. Les bruyants personnages passés, le défilé retrouve toute sa solennité. Le premier cheval porte un objet de culte, et ceux d’après les très jeunes cavaliers avec lesquels ils participeront au yabusame.

Les chevaux sont de races variées, allant des petits chevaux mongols au lourd cheval de trait en passant par des anglo-arabes. Comme leurs cavaliers, ils ont été soigneusement parés pour l’évènement.

On pose ensuite l’omikoshi le temps d’une cérémonie, puis on le ramène au bâtiment principal pour laisser la place aux chevaux et à leurs cavaliers. Selon leur audace, ces derniers tentent des figures plus ou moins acrobatiques.

Mais rien que le fait de rester en équilibre sur des chevaux lancé au galop constitue déjà un exploit pour des cavaliers aussi jeunes. Et ils passent et repassent ainsi plusieurs fois à la grande joie du public.

dimanche 4 mai 2014

Les renards de Toyokawa Inari

La divinité des récoltes Inari est représentée sous forme d’un kitsune (renard).  Bien qu’elle soit adorée surtout dans les sanctuaires shinto, on la trouve également dans quelques temples bouddhistes, comme c’est le cas au temple de Toyokawa Inari, dans la préfecture d’Aichi.

Et c’est peut-être parce que les temples sont moins nombreux que les sanctuaires qu’ici, on n’a pas lésiné sur le nombre. La plupart des statues sont dotées d’un tablier, ordinairement réservé aux jinzo, les petites statues de Bouddha.
 
 Les kitsune ornent aussi différentes fresques et bas-reliefs. Rares sont les statues vraiment réalistes. Et si le temple gardait de vrais renards autrefois, la coutume est désormais révolue.
 

 Certaines de leurs statues sont mises sur des piédestals, lesquels sont eux-même décorés de kitsune.
 
Leurs visages sont très variés, avec des expressions tout aussi diverses.

Les statues les plus vieilles ne sont pas jetées, elles sont reléguées en périphérie du sanctuaire. Et on retrouve une variété aussi impressionnante de renards dans les souvenirs proposés dans les magasins environnants.

Et bien entendu, l’effigie du renard est déclinée à toutes les sauces à travers la ville.

Anciens commentaires

Merci pour ce partage. C'est vrai que c'est très étonnant de voir (autant !) de statues d'un kami dans un temple bouddhiste, et que même son nom soit celui du dieu renard. Belle découverte dans tous les cas !
Commentaire n°1 posté par Diddu le 06/05/2014 à 08h16
Le nombre de statues est dû aux généreux donateurs qui tiennent à en avoir une en ces lieux. On peut lire le nom du «sponsor» sur la plupart d'entre elles. C'est la même chose dans d'autres temples ou sanctuaires avec diverses statues, des torii, des lanternes, des drapeaux, des fûts de sakés, etc.
Réponse de Fabrice Chotin le 06/05/2014 à 08h33

vendredi 4 avril 2014

Romance de Mars

http://bellaminettes.com/blog/img/croq/rdm_couvfinale_preview.jpg
Bruno Bellamy vient de publier une BD fort sympathique dont je parle plus longuement sur cette page.

Romance de Mars de Bruno Bellamy, 2014, 148 p., ISBN : 979-10-93530-00-0.

lundi 17 mars 2014

Saint Patrick's Day

En ce jour de Saint Patrick, ce morceau s'impose tout naturellement.

vendredi 14 mars 2014

Harvest home

À la demande de François, voici un enregistrement d'un hornpipe intitulé Harvest Home, joué par votre serviteur (ce qui s'entend à différentes et fâcheuses imperfections).

lundi 3 février 2014

Timothée Rey mérite des coups de massue

http://rictus.info/local/cache-vignettes/L300xH383/soufflereycover-b30a5.jpg
Des coups de massue, car cette fois-ci, Timothée Rey, nous livre un polar préhistorique jubilatoire. Ma critique est sur cette page.

Les Souffles ne laissent pas de trace de Timothée REY (2014).
tome 1, ed. Les Moutons électriques, Lyon
coll. « Bibliothèque voltaïque », 320 p.
ISBN : 978-2-36183-139-4.