En évoquant le Japon, on parle souvent de la barrière de la langue, mais qu'en est-il des vraies?
← Lorsqu'il s'agit d'interdire l'accès à une zone de manière provisoire, voici les deux types de barrières que l'on retrouve le plus souvent. Les premières sont tout en plastique, et s'avèrent être plus symboliques que réellement efficaces et ne servent que pour des travaux de courte durée.
Les deuxièmes sont plus difficilement franchissables, et lors de leur installation, elles sont attachées entre elles au moyen de long tubes métalliques, ce qui les empêche d'être déplacées. Elles sont même parfois lestées par des poids prévus à cet effet ou de vilains gros sacs. →
← Très courante, voici la barrière chargée d'empêcher que d'indélicats individus garent leur deux-roues sur un espace plus ou moins vert.
Il arrive parfois que la végétation, qui prolifère très rapidement au Japon, masque la barrière, constituant ainsi un piège aussi sournois que redoutable pour les véloces vélocypédistes. →
← Voici les deux stars des grillages de Nagoya (et peut-être même du Japon, mais cela demande confirmation). Pour une raison qui reste elle aussi à déterminer, les grilles en losanges sont généralement peintes d'un vert tirant sur le turquoise, plus ou moins délavé.
Les grilles à maillage rectangulaire sont plus volontiers peintes en blanc. Les deux servent fréquemment de support à toutes sortes de panneaux, le maillage rectangulaire étant assez rigide pour en supporter de plus lourds. →
← Les grilles sont notablement plus hautes aux alentours des parcs afin d'éviter que balles et ballons aillent troubler la circulation des rues adjacentes.
Autre curiosité: des cages grillagées, non pas pour enfermer les garnements, mais pour y mettre les ordures hors de portée des corbeaux, qui sinon éventrent les sacs et en éparpillent le contenu un peu partout sur la chaussée. →
← Les habitants de Nagoya sont réputés pour être de mauvais conducteurs. Il n'est donc pas inutile de protéger les équipements coûteux placés au bord des routes à l'aide de barrières conséquentes.
Nagoya est également célèbre pour ses larges avenues (ceci expliquant sans doute cela), lesquelles sont séparées en leur milieu par des haies ou des barrières dont le modèle standard n'est pas d'une solidité à toute épreuve, comme en témoigne la photo où une partie endommagée par un accident est provisoirement remplacée par une corde munie de fanions. →
← À voir cette barrière, qui en plus de sa hauteur empêche strictement de voir ce qu'il y a de l'autre côté, on se demande quel secret elle peut bien cacher. La réponse est: une piscine. Ce sont plus exactement les piscines des collèges et lycées qui sont ainsi cloîtrées, mettant les jeunes gens à l'abri du voyeurisme.
Les mêmes établissements sont également entourés de très hauts filets pour que les élèves puissent s'adonner au sport national qu'est le base-ball sans bombarder le voisinage de balles. →
← La prolifération de barrières est telle que l'on trouve parfois quelques abus, comme cette barrière bordant une rivière protégée par une autre barrière. Il faut dire que la première ne résisterait pas aux assauts d'une automobile, et celle qui est conçue pour cela n'est pas assez haute pour protéger les enfants.
Plus curieux, cette barrière qui ne semble protèger rien d'autre que le mur d'une maison est elle-même protégée par des barrières plus solides, mais la raison précise de cet excès de précaution m'échappe quelque peu… →
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