Le yabusame est normalement un tir à l’arc
équestre rituel, lié au shintoïsme.
À Mikawa-ichinomiya, au sanctuaire de Toga, il se passe d’arc et de flèches. Mais il commence par l’inévitable
procession pour laquelle on sort en grande pompe l’omikoshi, au son de la musique gagaku.
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Le son des pétards retentit également dans les pas du shishi, figure léonine animée par des participants ayant
visiblement abusé du saké sacré. Les bruyants personnages passés, le défilé retrouve toute sa solennité. Le premier cheval porte un objet de culte, et ceux d’après les très jeunes
cavaliers avec lesquels ils participeront au yabusame.
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Les chevaux sont de races variées, allant des petits chevaux mongols au lourd cheval de trait en passant par des
anglo-arabes. Comme leurs cavaliers, ils ont été soigneusement parés pour l’évènement.
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On pose ensuite l’omikoshi le temps d’une cérémonie, puis on le ramène au bâtiment principal pour laisser la
place aux chevaux et à leurs cavaliers. Selon leur audace, ces derniers tentent des figures plus ou moins acrobatiques.
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Mais rien que le fait de rester en équilibre sur des chevaux lancé au galop constitue déjà un exploit pour des cavaliers aussi jeunes. Et ils passent et repassent ainsi plusieurs fois à la grande joie du public. |
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