En vacances en France le temps des fêtes, le Japon n'a néanmoins pas manqué de se rappeler à notre bon
souvenir de façon parfois assez incongrue. Et encore, j'ai dû en rater beaucoup, car je n'ai pas sciemment cherché ce genre d'objets, je me suis contenté de photographier ceux qui se
présentaient au détour de nos promenades.
Ça a commencé dans un magasin de vêtements avec rien moins que l'incontournable Kitty-chan, qui semble donc avoir réussi à imposer en France également son visage qui représente pourtant le degré zéro de l'expressivité.
Bien entendu, les magasins de BD sont désormais dotés d'un rayon manga conséquent. La photo prise ici ne montre d'ailleurs que le présentoir des nouveautés, d'autres sont disponibles sur une plus large étagère.
Celle-là aurait été difficile à louper: il s'agissait de rien moins qu'une kokeshi géante, installée dans un salon de coiffure. Et à l'intérieur du même établissement, il y en avait aussi de taille plus habituelle, qui apparemment servaient de mascottes à une gamme de produits. Lesquels? Mystère, car je ne suis pas allé me faire faire une mise en pli pour vérifier. Le sens de l'investigation a des limites.
Dans un magasin de livres et d'objets plus ou moins ésotériques, dont beaucoup venant d'Asie, il ne fut pas surprenant de trouver une estampe japonaise. Mais la voir accrochée avec des pinces à linge est assez singulier, pour ne pas dire quelque peu insultant.
Dans le domaine de la nourriture, nous avons pu trouver du riz japonais qui est estampillé «special sushi», à croire que les japonais n'utilisent cette céréale que pour cette préparation culinaire. Avec, forcément, un samurai pour bien indiquer qu'il est cultivé… en Italie.
Sinon, dans le domaine des japoniaiseries, il y avait aussi cette pseudo-geisha en ombre chinoise (un comble) qui servait simplement à apporter une touche japonaise à une vitrine.
Et il y avait dans un magasin de gadgets en tous genres cet essaim de statuettes hilares de jeunes femmes en kimono, qui malgré un design original, ne constituaient pas une vision aussi perturbante que l'énorme Bouddha en pied de lampe dans la même vitrine, et que je me suis abstenu de photographier par respect du bon goût. |
J'aimerais savoir où vous avez trouvé du riz pour Shushi, car la japonisation n'est pas que dans les vitrines, elle est aussi dans les cuisines
Merci