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Aujourd'hui, c'est jour de matsuri dans le quartier d'Imaike, tout près de chez moi. À première vue, les
matsuri ressemblent assez à nos kermesses avec plein de monde partout, des rues barrées, des stands de nourriture et des jeux pour petits et grands.
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Mais toute cette foire, si j'ose dire, n'est que l'à côté de l'événement principal: la sortie du mikoshi. Il
s'agit d'une châsse sur palanquin portée par des fidèles enthousiastes en une joyeuse et bruyante procession. |
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Côté nourriture, il faut aimer les trucs bien gras: nouilles sautées sobayaki, okonomiyaki, sorte de
grosses omelettes et takoyaki, sorte de beignets ronds avec un morceau de poulpe dedans. Et on boit de la bière et du soda avec. Que du léger.
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On trouve aussi des choses amusantes, mais tout aussi peu diététiques, comme ces pommes de terre frites découpées en
spirale. Pour le sucré, il y a des pommes d'amour bien rouges, mais aussi des bananes chocolatées toutes bariolées.
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La barbapapa est vendue en sachets plastique à l'effigie de personnages d'animes. Autre sucrerie, le pongashi est
un riz soufflé dans une grosse machine produisant un bruit de canon terrifiant. C'est un miracle qu'il ne soit pas cause d'arrêts cardiaques. |
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Les spectacles sont assurés par des groupes locaux, plus ou moins traditionnels. Un matsuri digne de ce nom a
toujours un spectacle de tambours japonais wadaiko. La musique d'Okinawa est également appréciée.
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La communauté coréenne du quartier est à la fête également, avec ses tambours et ses danses. Mais il n'y a pas que du
traditionnel. Des groupes plus modernes (mais pas forcément jeunes pour autant) se produisent sur les nombreuses scènes.
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Le spectacle est aussi dans la rue, avec toutes sortes de jongleurs et équilibristes. Sans compter que certains mettent
des tenues inhabituelles pour aller au matsuri, ce qui donne lieu à de drôles de rencontres.
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