|
Au détour d'une promenade dominicale, je suis tombé sur une serre qui avait l'avantage de regrouper différentes sortes de
cucurbitacées du Japon. Avec, bien sûr, le sennari hyôtan, à la forme caractéristique, dont on fait toujours des gourdes.
|
|
|
La version géante s'appelle jumbo taiko hyôtan, et sert certainement à faire des gourdes pour étancher les
grosses soifs. Je ne sais pas si on fabrique des daruma sur l'odaruma hyôtan, mais cette courge en a effectivement bien la forme, et son nom n'est donc pas usurpé.
|
|
|
Le tsurukubi hyôtan s'est évidemment vu donné un sobriquet qui signifie « à cou de grue » animal à long cou
emblématique au Japon. Mais pour une autre espèce encore plus longue, n'ayant pas d'animal à cou plus long, on l'a simplement nommée chôkubinaga hyôtan « vachement long cou
». |
|
|
La taxinomie de ces cucurbitacées ne doit pas faire trop plaisir au gouvernement chinois. En effet, non seulement elle
distingue le taiwan dai hyôtan et le chûgoku hyôtan, mais en plus, l'avantage de la taille est donné à la variété de Taiwan. Mais pour mettre tout le monde d'accord, on en
fait des gourdes aussi.
|
|
|
La variété plate a été baptisée karingu, ce qui est l'adaptation de curling, cette courge ayant la forme des
palets utilisés pour ce sport. Passons maintenant aux cucurbitacées comestibles, et commençons par le goya, originaire d'Okinawa, et à l'amertume si prononcée que certains
doutent de sa comestibilité.
|
|
|
Les kanpyô, qu'ils soient ronds ou longs comme le onaga kanpyô, donnent l'ingrédient du même nom, très
riche en fibres. Il s'agit de fines et longues cordes de ces courges que l'on fait sécher au soleil et qu'on utilise dans la confection de certains sushi, comme les
futomaki. |
|
|
Le hechima se mange aussi, notamment à Okinawa, dont les habitants semblent décidément friands de courges
insolite. Et grâce à ses fibres, il est également séché pour fabriquer des éponges. Il est peut-être plus connu sous son nom arabe de luffa. Le tokado hechima en est une
autre variété. |
|